~¤ Ise Ishikawa

Fiche de Présentation

Ise est aux premiers abords, une créature des plus attirantes. Un corps parfait, magnifiquement proportionné, quasiment sans défauts. Quasiment, en effet, car elle se plaît à conserver un petit kilo en trop, détestant les images préfabriquées des femmes d’aujourd’hui, toutes dans le même schéma anorexique. Ses formes rondes et parfaites sont très agilement mis en valeurs par quelques décolletés et robes noires, qu’elle aime porter très moulante au niveau de la poitrine et des hanches. Sa taille fine met ces deux éléments particulièrement en valeur et la rend forcément très fière de son corps.
Sa peau est blanche, une peau que l’on dirait prélevé du plus beau nacre, blanche et sans défaut. Depuis sa plus tendre enfance, elle a gardé cette même douceur et cette perfection, jamais un bouton ni une impureté n’est venue souiller ces traits parfaits. Ses yeux naturellement bridés sont du noir le plus profond et envoûtant. Une étincelle de malice semble y briller en permanence et ajouté à son charme sombre, ils ne font qu’envoûter encore un peu plus ses pairs. De longs cils fins et soyeux les couvrent parfois, ses paupières battant telles celles d’un chat, paresseusement mais pourtant si gracieusement. Quelques mèches de ses longs cheveux noirs et ondulés s’échappent de sa coiffure haute et tranchent avec sa peau de neige. Un petit nez aquilin est posé joliment au-dessus de sa jolie bouche pulpeuse et rouge, comme une invitation à l’envie et au désir. Car la jeune fille est bien entendue un objet que nombre désirerais posséder, de par la perfection de son corps.




Ise est une jeune fille de nature assez secrète. Pas réservée non, loin de là, mais elle ne se livre que rarement aux autres. Malgré son amour des bavardages, elle ne pourrait vraiment se confier qu’à ses véritables amis. T de ce fait, c’est à elle que l’on confie beaucoup de secrets, elle a prouvé maintes fois qu’elle était capable de garder n’importe lequel, la facilité que l’on a à lui confier tout et n’importe quoi est d’ailleurs encore amplifié par la douceur de son être, de sa peau à son caractère. Elle aime d’ailleurs beaucoup qu’on lui fasse une telle confiance et s’en enorgueillie même parfois un peu trop, bien qu’elle ne le crie pas sur tout les toits.
Cette petite part orgueilleuse, est complétée par une autre petite part narcissique. Elle aime faire attention à ce qu’elle porte comme à ce qu’elle dit, et la façon dont elle se comporte. Toutefois, elle n’en devient pas non plus désagréable et exagère rarement ces deux parts de son être. Son plus gros défaut étant toujours un éternel pessimisme, qu’elle ne cherche pas même à dissimuler. La vie sur Terre est pour elle très ennuyeuse, et elle se demande parfois pourquoi lui a-t-on donné la vie.
C’est sans doute également pour cette raison qu’elle aime beaucoup sortir et s’amuser, ainsi que rencontrer du monde. Toutefois, elle ne s’attache que rarement aux gens et préfère s’entourer de peu d’amis, mais de confiance que d’une grande ribambelle de personnes que l’on connaît à peine. Elle n’aime pas forcément les grands rassemblements, préférant le plus souvent une bonne soirée devant la tété entre deux trois amis plutôt qu’aller danser en boîte, bien que cela ne la rebute absolument pas, au contraire, la danse est pour elle une joie. Tout comme le théâtre, le dessin et l’écriture.
Toutefois, malgré sa réserve, elle peut se montrer mesquine envers les personnes qu’elle rencontre pour la toute première fois. Pour elle d’ailleurs, ça passe ou ça casse. Lorsqu’elle aime, c’est dès le départ et généralement pour toujours, d’un amour que l’on aura du mal à égaler. Mais lorsqu’elle n’aime pas, vous pouvez toujours courir pour la faire changer d’avis, car la jeune fille reste un brin têtu. Elle supporte également assez mal la moquerie, même sympathique lorsqu’elle se dirige vers elle, car un brin susceptible, ce qui ne l’empêche pas d’apprécier l’humour.




« Une petite fille, madame »
« Comment ?! Non !! Non, pas une fille, c’est impossible… »

La femme sur le lit d’hôpital se retourna, rejetant ainsi pour toujours le nourrisson dans les bras du médecin. Il regarda un moment les infirmières près de lui, indécis, puis posa le bébé dans le lit.

« Vous ne désirez même pas le prendre ? »
« Tuez-là »
« Comment ?! »

La femme se tourna vers le médecin, et le fixant de ses yeux injectés de sang, fatigué par l’épreuve de l’accouchement, elle dit d’une voix bien audible et mesurée.

« Tuez-là. Je n’en veux pas. »

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Trois ans plus tard, cette même femme perdit la tête, et se plongea dans un verre de champagne pour l’éternité. Le petit frère de celle que l’on avait nommée Ise ne devait jamais voir le jour. Oublions la mère, puisque même la fille ne la connut plus que cela.
Ise grandit alors entouré de domestiques, chouchouté par une gouvernante bien trop envahissante, mais elle omis bien volontiers de se plaindre. Son père, elle ne le connaissait pas. Elle avait du l’apercevoir une ou deux fois dans toute sa vie, et elle ne considérait pas cela comme une véritable perte. Elle savait, elle l’avait entendue de la bouche des servantes, qu’il ne l’avait pas plus aimé que sa mère, simplement parce qu’elle avait eu la malchance de naître femme. Mais elle n’en avait aucun remords, et chaque jours qui passaient, elle s’arrangeait de manière à ce que ses belles formes féminines ressortent. Juste pour leur prouver qu’ils pouvaient bien l’ignorer, elle non plus ne les avait jamais aimés.
Ce fut le jour de ses 16 ans, qu’Iwane s’installa dans la chambre voisine à la sienne. Elle n’avait qu’a peine eut la curiosité de regarder le beau jeune homme, mais le simple regard qu’ils avaient échangés avait suffit pour que lui tombe éperdument amoureux d’elle. La petite le savait, et s’en amusait beaucoup.

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Son père le sus, évidemment. Même son petit protégé, héritier de la famille, avait succombé à sa fille, qu’il ne considérait d’ailleurs pas comme telle. Il l »ignora de plus belle, et sa femme étant devenue un parfait légume, il préférait passer ses journées et ses nuits chez ses divers maîtresses. Jamais plus elle ne regarda Iwane, l’ignorant parfaitement lorsqu’elle passait près de lui, et pendant les repas. Mais elle continuait à se balader avec la nonchalance d’une chatte devant lui, se faisant désirer. Mais jamais plus elle ne lui accordât la moindre faveur. Elle n’était pas pour lui, elle le savait, c’était écrit.
A 18 ans, elle quitta la demeure familiale et partit s’installer à Tokyo, dans un petit appartement bien au-dessus des moyens des jeunes de son âge. Elève brillante, elle put choisir parmi toutes les universités les plus réputées. Elle passait le plus clair de son temps à flâner un peu partout, l’air ailleurs. Ce monde ne lui plaisait pas. On l’aimait pour sa beauté, ou on ne l’aimait pas. Elle voulait juste qu’on l’aime pour ce qu’elle était. Comme tant de monde aujourd’hui. Elle soupirait souvent, en remarquait rarement les regards admiratifs des gens. Elle ne remarquait d’ailleurs jamais personne.

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Jamais elle ne s’intéressait aux garçons. Ni plus aux filles d’ailleurs. Elle savait qu’elle n’était pas prête de livrer son corps, tant qu’elle n’aurait pas rencontré celui à qui elle l’offrirait. Elle rêvait de caresses et de baisers, de sexe aussi. Elle n’en rougissait pas, savait qu’elle en avait besoin. Mais personne près d’elle ne lui donnait jamais envie de réaliser ses fantasmes. Jamais.

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Quelques mois avaient passés depuis son arrivé à Tokyo lorsqu’elle le rencontra. Elle ne le cherchait pas, ou peut-être inconsciemment. Ce qui fut certain, c’est que le fait de lui rentrer dedans ne fut pas un geste volontaire. Elle leva simplement la tête, pour s’excuser. Avec ses airs rêveurs, ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait dans telle situation. Seulement, les yeux de cet homme là n’avaient à proprement parler rien à voir avec ceux qu’il lui était déjà arrivé de croiser. Elle fut intriguée, profondément, par ces yeux et au fond d’elle, elle se dit qu’elle en connaîtrait forcément tous les secrets. Elle ne le connaissait pas, elle ne savait même pas son prénom. Tous ce qu’elle avait retenue de lui était la couleur de ses yeux, et ce qu’elle y lisait à l’intérieur.

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« Le jour où je t’ai rencontré, j’ai vu ma vie entière défiler devant moi. Aimer, est-ce comme mourir alors ?! »

Elle se tenait sur ses genoux, les mains passées autour de sa nuque. Son beau regard de nuit plongé dans ceux, énigmatique, de l’homme assis sur le lit. Il ne lui répondit rien, ce n’était pas comme si elle en était surprise. Elle passa une main fraîche sur sa joue, un sourire tendre sur les lèvres. Cela faisait trois mois qu’elle lui était rentrée dedans, et qu’il était entré chez elle. Tout entre eux n’était que caresses, et baisers. Quelque chose de très charnel, comme un besoin mutuel de douceur et de tendresse. De contact aussi, et sans doute de sexe. Mais jamais le sujet n’avait été abordé, et jamais ils n’étaient allé jusqu’au bout. Tous les sens d’Ise le réclamaient pourtant. Toutes les parcelles de son corps également. Sa main glissait souvent le long du torse cde celui qu’elle aurait volontiers pris pour amant. Son désir s’amplifiait à chaque fois qu’il se voyait. Mais il ne se passait au final rien. Elle finissait souvent bien frustrée, alors que sur le moment, pas même l’idée ne lui avait effleuré l’esprit.

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« Pourquoi ?! »
« Non !! Pour rien, je ne sais pas !! Comprends moi !! »
« Te comprendre ?! Et comprendre quoi ?! »
« Moi !! Toi !! Je ne sais pas, je ne te comprends tellement pas !! »
« Je doute, tellement !! Si fort… »
« Et alors ?! Moi, je ne doute pas !! Cesses tes gamineries !! »
« Mais, tu ne m’aimes pas !! Sinon, tu me l’aurais dit… »
« … »
« Pourquoi tu ne dis rien ?! J’ai raison n’est ce pas, j’ai bien raison !! »
« … »
« Lui, il me l’a dit. Qu’il m’aimait. Et je l’ai crue. »
« … »
« Comprends moi !! J’ai besoin qu’on m’aime, j’ai besoin qu’on me le dise, qu’on me le prouve !! Lui me l’a dit… »
« … »
« Et même si j’ai tort, je ne pourrais que m’en prendre à moi-même… Pourquoi ne dis-tu rien ??! «
« Tu t’es trompé »
« Mais… sur quoi ?! »
« Sur tout… »

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Elle ne revit jamais le regard qui lui avait tant plut. Elle ne chercha même pas à le retenir lorsqu’il passa le pas de sa porte, tout en sachant très bien qu’il ne la refranchirait plus jamais. Sa lèvre inférieure tremblait alors, elle était malheureuse. Sa malheureuse. S’être trompée ?! Mais si oui, pourquoi ne l’avait-il pas détrompée ?! Peut-être l’avait-il fait… Et s’il l’avait fait, mais qu’elle était restée aveugle ? Un sanglot naquit dans sa gorge, qu’elle refoula bien vite. Elle se leva subitement, et se colla contre la porte de bois noir qu’il venait de franchir. Si elle touchait la poignée, peut-être sentirait-elle encore un peu de sa chaleur… Elle continuait à se mordiller la lèvre. Quelle idiote. Quelle idiote…
Elle se laissa lentement glisser le long du seuil, tout en laisser glisser quelques gouttes salées. Très peu, juste ce qu’il fallait.

« Je sais. Tu avais raison. Je me suis trompée. »

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Le chien qu’elle avait recueillit le jour même où ils s’étaient rencontrés était mort le lendemain. C’était un bon gros chien, encore jeune pourtant. Elle ne comprit pas vraiment, mais beaucoup de choses lui échappaient depuis son départ. Elle n’avait pas remarquée encore le tatouage niché au creux de ses doux reins. Un tatouage en forme de chien, magnifiquement ouvragé. Mais ses yeux restaient rivés sur la bague d’argent sertis d’ébène. Une bague magnifique et qu’il avait laissé, sans doute inconsciemment. Elle la portait au pouce, elle ne la quittait plus, pour rien au monde, elle ne s’en serait séparée. Elle recommençait peu à peu à revivre comme avant, flânant un peu ici et là. Un jour, on l’invita à passer quelques temps dans un endroit conçut, lui avait-on dit, pour elle. Elle accepta l’invitation, elle n’avait pas grand-chose d’autre ç faire de toute façon. Rien d’autre à part traîner encore un peu sur Terre. Alors, puisqu’elle n’avait rien à perdre…




Ise comme toute jeune fille qui se respecte adore tous ce qui se rapporte aux sucreries. Elle se vendrait pour une tablette de chocolat, malheureuseusement, depuis le départ d'Adel, son goût des bonne choses s'est détériorée et elle se prive sans doute un peu trop de ses péchés mignons. Elle voue une véritable passion pour la musique et se plaît à en écouter pendant des heures et des heures, préférant sans doute le rock, elle s'est pris d'adoration pour la grande chanteuse française qu'était Edith Piaf et ne s'en lasse pas. Ise ne rebute pas à être entourée, mais elle tend volontiers les bras à la solitude, et au tout petits commités. Il n'y qu'avec Adel sans doute, qu'elle pouvait rester des heures sans jamais s'ennuyer. Elle aime également beaucoup sourire, bien qu'elle soit très négative et qu'il se soit bien tarri depuis le départ de son amour.

Super fiche, j'adore ton histoire qui correspond parfaitement avec ce que j'imaginais. Cà me fait trop plaisir que tu te sois inscrite ! *hâte de RP*

Merciii !! *o*
Môa aussi contente d'être là, Hâte de RP avec tôa ma shayrie >o<